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Nous avons envie de bâtir une école de conseil, autrement dit de marquer notre empreinte de consultants par une signature, un certain regard sur la transformation des organisations, une stratégie d’exécution distinctive.
Seuls, sans fondements académiques et sans ouverture sur les intellectuels, nous n’aurions pu créer ce qui est Kea aujourd’hui et prétendre avoir un "art de la transformation". Pour nourrir l’innovation et la production de nouvelles idées et approches, nous avons la chance de bénéficier de la collaboration de personnalités.
Jean-Christian Fauvet, décédé en 2010, est venu à notre rencontre dès l’origine. Il voulait que nous progressions avec lui sur la doctrine de management qu’il a fondée : la sociodynamique. Nous avons cheminé avec lui pendant dix ans, notamment pour rédiger "La lettre de la sociodynamique". De fait, les outils de la sociodynamique font partie de nos fondamentaux et nous avons bâti un corpus méthodologique autour de la transformation sociodynamique. Les lettres de la sociodynamique, les numéros 12, 14 et 17 de La Revue rendent compte de cette collaboration.
Jacques Jochem a été directeur de l’innovation de Kea de 2001 à 2005. Il nous a poussés à être différents, à aller au-delà des méthodes classiques des consultants. Il nous a donné le socle de notre développement en matière de transformation des organisations. La vision, l’action sur les comportements, les quatre modes de management ou bien encore le programme sont des approches issues de notre coopération. Les six premiers numéros de La Revue en témoignent. Jacques continue à nous prodiguer ses conseils et points de vue.
Michel Saloff-Coste nous a aidés à explorer les forces et faiblesses du mimétisme et de la singularité. De la confrontation de nos points de vue est née notre démarche de stratégie créative. Cela a amorcé le travail de réflexion sur les actifs immatériels. Les numéros 8 et 10 de La Revue résument nos échanges. Le livre et le blog sur les "immatériels actifs" attestent que le développement se poursuit.
François Jullien nous apporte son regard de philosophe et de sinologue ; il nous questionne sur la culture occidentale par le détour de la culture ancestrale chinoise. La Chine a pensé la transformation bien avant nous et il nous fait profiter de cet écart de pensée pour ouvrir de nouvelles perspectives en matière de stratégie et de management. Cela nous amène à élaborer des concepts de transformation silencieuse, où les notions de "faire murir" ou "créer les conditions favorables" sont centrales. François Jullien signe deux articles éclairants dans les numéros 12, 14 et 19 de La Revue. Notre soutien à la chaire de l’Altérité et notre intervention lors du colloque de Cerisy manifestent des prolongements de notre collaboration.